Jeudi 20/07/2017

Festival « All Stars »
Jeu 20 Juil 2017 : Shabaka & The Ancestors
Shabaka Hutchings
Saxophone ténor
Mthunzi Mvubu
Saxophone alto
Siyabonga Mthembu
Voix
Ariel Zomonsky
Basse
Tumi Mogorosi
Batterie
Gontse Makhene
Percussions

Shabaka & The Ancestors

Héros du renouveau jazz, le saxophoniste londonien sort un disque enregistré en Afrique du Sud dans lequel il salue ses aînés pour mieux se projeter dans le présent.

= Ils en parlent =
Héros du renouveau jazz, le saxophoniste londonien sort un disque enregistré en Afrique du Sud dans lequel il salue ses aînés pour mieux se projeter dans le présent. (Libération)
Figure de proue prolifique du renouveau de la scène jazz britannique, Shabaka Hutchings impose un son et un style, porté par l'urgence de la création et une certaine idée de la transe entouré de musiciens sud- africains. (France Culture)

Pour son premier enregistrement solo, le saxophoniste anglais s'entoure de musiciens sud-africains et de l'énergie des ancêtres. Captation sublime, entre prière et fulgurances. « Quand vous mourrez, l'énergie qui vous compose ne s'éteint pas, elle reste ». Mystique peut-être, habité sans doute l'auteur de ces mots et de la musique que vous entendez, Shabaka Hutchings le saxophoniste anglais qui signe son premier album solo, un solo bien entouré de musiciens sud-africains baptisés pour l'occasion The Ancestors. Incantations ou prières pleines de blues, les compositions captées en une journée à Johannesburg s'étendent parfois sur près d'un quart d'heure comme le titre qu'on entend en ouverture (« Mzwandile » probablement inspiré du travail de l'artiste Mzwandile Buthelezi qui illustre l'album). Fulgurantes et douces, intemporelles et déroutantes. Shabaka Hutchings incarnerait-il le futur du jazz ? Nihil obstat.
Shabaka Hutchings lui est né à Birmingham en 1984 et après avoir vécu à la Barbade entre 6 et 16 ans, il retrouve l'Angleterre et le saxophone qu'il souhaitait jouer depuis toujours (on lui avait confié d'abord une clarinette). Depuis il semble que Shabaka Hutchings soit en mouvement permanent, entre un concert et le suivant : investi au moins dans trois groupes en activité (dont on a déjà parlé sur cette antenne : Sons of Kemet, The Comet is Coming ainsi que le projet d'Anthony Joseph) il a déjà écrit pour le London Sinfonietta ('note to the new government') travaillé avec le Ligeti Quartet comme avec quelques illuminés dont le Sun Ra Arkestra, et les Heliocentrics qui accompagnaient l'éthiopien Mulatu Astatke. Bref, Shabaka Hutchings se produit partout, en trio, en quintet, acoustique ou electrisé, mais rarement pour un projet en son nom propre. (M.Conquet, France Culture)

Il rêve l'Ethiopie avec un brass band punk (Sons of Kemet, son autre projet en leader), fait rimer Fela avec Zappa (son trio The Comet is coming), s'adon¬ne à la transe vaudoue dans les Caraïbes (avec le Trinidadien Anthony Joseph) et s'abreuve aujourd'hui à la sagesse des anciens en Afrique du Sud : le saxophoniste londonien Shabaka Hutchings, petit prodige du jazz anglais qui cumule les groupes, poursuit sa trajectoire cosmique, avec des musiciens de Johannesburg (le saxo Mthunzi Mvubu, le trompettiste Mandla Mlangeni, le pianiste Nduduzo Makhathini, le bassiste Ariel Zomonsky, le percussionniste Gontse Makhene, le batteur Tumi Mogorosi et le chanteur Siyabonga Mthembu), branchés sur les mêmes ondes mystiques. En live, on retrouve ainsi ce qui faisait la force du disque (Wisdom of elders, enregistré en une journée) : la spontanéité du son, les fulgurances propres à l'improvisation, les vibrations incantatoires des cuivres et de la voix. Il y a du Coltrane autant que du Sun Ra dans ces rengaines mélodieuses, tantôt bucoliques, tantôt mélancoliques, qui virent à la transe exaltée. Sensible au feeling des uns et des autres, Hutchings accompagne, habité par une douce spiritualité. Le tout est comme une longue prière, gorgée de soul énergisante, qui ressource en profondeur. (Anne Berthod, Télérama)

« Ancient to the future » Le slogan qui fit souffler un puissant vent de rénovation sur le jazz des années 60 à partir de Chicago a-t-il guidé les pas de Shabaka Hutchings, au moment d'enregistrer son album au titre programmatique ? Wisdom Of Elders, la sagesse des anciens, s'entend plus ici comme une source d'inspiration pour avancer que comme une banale béquille pour tuer le temps présent. «Il s'agit d'un hommage à toutes les leçons que j'ai reçues de tous les musiciens que j'ai croisés. En direct ou sur disque. Une énergie, un feeling, une manière de se projeter... Une intensité, qui n'a rien à voir avec les notes. Il s'agit d'un message, même si je prends le terme avec des pincettes.....A ses côtés, une équipe recrutée sur place, des gars de sa génération, contrairement à ce que laisse croire leur dénomination (The Ancestors). (Jacques Denis, Libération)

Production : New Morning

Héros du renouveau jazz, le saxophoniste londonien sort un disque enregistré en Afrique du Sud dans lequel il salue ses aînés pour mieux se projeter dans le présent.

= Ils en parlent =
Héros du renouveau jazz, le saxophoniste londonien sort un disque enregistré en Afrique du Sud dans lequel il salue ses aînés pour mieux se projeter dans le présent. (Libération)
Figure de proue prolifique du renouveau de la scène jazz britannique, Shabaka Hutchings impose un son et un style, porté par l'urgence de la création et une certaine idée de la transe entouré de musiciens sud- africains. (France Culture)

Pour son premier enregistrement solo, le saxophoniste anglais s'entoure de musiciens sud-africains et de l'énergie des ancêtres. Captation sublime, entre prière et fulgurances. « Quand vous mourrez, l'énergie qui vous compose ne s'éteint pas, elle reste ». Mystique peut-être, habité sans doute l'auteur de ces mots et de la musique que vous entendez, Shabaka Hutchings le saxophoniste anglais qui signe son premier album solo, un solo bien entouré de musiciens sud-africains baptisés pour l'occasion The Ancestors. Incantations ou prières pleines de blues, les compositions captées en une journée à Johannesburg s'étendent parfois sur près d'un quart d'heure comme le titre qu'on entend en ouverture (« Mzwandile » probablement inspiré du travail de l'artiste Mzwandile Buthelezi qui illustre l'album). Fulgurantes et douces, intemporelles et déroutantes. Shabaka Hutchings incarnerait-il le futur du jazz ? Nihil obstat.
Shabaka Hutchings lui est né à Birmingham en 1984 et après avoir vécu à la Barbade entre 6 et 16 ans, il retrouve l'Angleterre et le saxophone qu'il souhaitait jouer depuis toujours (on lui avait confié d'abord une clarinette). Depuis il semble que Shabaka Hutchings soit en mouvement permanent, entre un concert et le suivant : investi au moins dans trois groupes en activité (dont on a déjà parlé sur cette antenne : Sons of Kemet, The Comet is Coming ainsi que le projet d'Anthony Joseph) il a déjà écrit pour le London Sinfonietta ('note to the new government') travaillé avec le Ligeti Quartet comme avec quelques illuminés dont le Sun Ra Arkestra, et les Heliocentrics qui accompagnaient l'éthiopien Mulatu Astatke. Bref, Shabaka Hutchings se produit partout, en trio, en quintet, acoustique ou electrisé, mais rarement pour un projet en son nom propre. (M.Conquet, France Culture)

Il rêve l'Ethiopie avec un brass band punk (Sons of Kemet, son autre projet en leader), fait rimer Fela avec Zappa (son trio The Comet is coming), s'adon¬ne à la transe vaudoue dans les Caraïbes (avec le Trinidadien Anthony Joseph) et s'abreuve aujourd'hui à la sagesse des anciens en Afrique du Sud : le saxophoniste londonien Shabaka Hutchings, petit prodige du jazz anglais qui cumule les groupes, poursuit sa trajectoire cosmique, avec des musiciens de Johannesburg (le saxo Mthunzi Mvubu, le trompettiste Mandla Mlangeni, le pianiste Nduduzo Makhathini, le bassiste Ariel Zomonsky, le percussionniste Gontse Makhene, le batteur Tumi Mogorosi et le chanteur Siyabonga Mthembu), branchés sur les mêmes ondes mystiques. En live, on retrouve ainsi ce qui faisait la force du disque (Wisdom of elders, enregistré en une journée) : la spontanéité du son, les fulgurances propres à l'improvisation, les vibrations incantatoires des cuivres et de la voix. Il y a du Coltrane autant que du Sun Ra dans ces rengaines mélodieuses, tantôt bucoliques, tantôt mélancoliques, qui virent à la transe exaltée. Sensible au feeling des uns et des autres, Hutchings accompagne, habité par une douce spiritualité. Le tout est comme une longue prière, gorgée de soul énergisante, qui ressource en profondeur. (Anne Berthod, Télérama)

« Ancient to the future » Le slogan qui fit souffler un puissant vent de rénovation sur le jazz des années 60 à partir de Chicago a-t-il guidé les pas de Shabaka Hutchings, au moment d'enregistrer son album au titre programmatique ? Wisdom Of Elders, la sagesse des anciens, s'entend plus ici comme une source d'inspiration pour avancer que comme une banale béquille pour tuer le temps présent. «Il s'agit d'un hommage à toutes les leçons que j'ai reçues de tous les musiciens que j'ai croisés. En direct ou sur disque. Une énergie, un feeling, une manière de se projeter... Une intensité, qui n'a rien à voir avec les notes. Il s'agit d'un message, même si je prends le terme avec des pincettes.....A ses côtés, une équipe recrutée sur place, des gars de sa génération, contrairement à ce que laisse croire leur dénomination (The Ancestors). (Jacques Denis, Libération)


Shabaka Hutchings
Saxophone ténor
Mthunzi Mvubu
Saxophone alto
Siyabonga Mthembu
Voix
Ariel Zomonsky
Basse
Tumi Mogorosi
Batterie
Gontse Makhene
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