Samedi 27/10/2012

Sam 27 Oct 2012 : Carlton Rara
Carlton Rara
Percussions, Voix
Serge Balsamo
Guitare
Johary Rakotondramasy
Guitare
Eric Duboscq
Basse
Claude Saturne
Percussions
Véronique Albice
Voix

Carlton Rara

BluesCaraïbes

Carlton Rara est un musicien et compositeur franco-haïtien, né dans le bouillon artistique et culturel d'une salle de spectacle. Il choisira de se tourner vers la percussion et la voix pour se forger peu à peu un style inclassable, hérité de la musique traditionnelle haïtienne, de la culture musicale caribéenne et des blues américain et africain entre autres. Tant à travers ses compositions originales que dans les arrangements qu'il fait des thèmes de la tradition haïtienne. Carlton Rara, en créole et en anglais, nous offre une voix à nulle autre pareille.

Il jouit d’un parcours musical international déjà riche, lorsqu’il sort en 2009 son premier album « Peyi Blue », salué par la critique.
L’aventure musicale continue alors, avec une formation plus élargie, articulée par un triptyque, voix-percussions-guitare : une sorte « d’expression haïtienne du blues ».
Ses débuts sur la scène internationale, remontent à 2003. Il participe au festival Awesome Africa à Durban (Afrique du sud). Avec sa voix peu commune, il parvient à marier ses différentes inspirations musicales, qui vont du vaudou Haïtien avec l’utilisation de rythmes tels que le yanvalou, le nago, le petro ou encore le rara… Jusqu’au blues qui tient une place importante dans ses compositions.
A partir de 2005, il collabore avec le musicien guadeloupéen Serge Tamas, avec qui il tournera en duo quelques temps. En suivant l’exemple de la culture du marronnage haïtien (fuite qui transforme l’esclave en insurgé), qui reste indomptée depuis deux siècles, son œuvre musicale est mue par une recherche artistique permanente. Sa culture pluridisciplinaire, le rend très proche des univers de la littérature et du théâtre. Parallèlement à la musique donc, il crée des spectacles autour du texte et de la parole : La Spirale des Parois, consacrée aux œuvres de Guy Viarre et Franketienne, ou encore Paroles d’Haïti. On le retrouve également dans la pièce Les Dieux dans La Ville, mise en scène par Béno Kokou Sanvee, lors du festival des Rumeurs Urbaines.
Il collabore également avec les réalisateurs, Félix Vigné et Gilles Elie dit Cosaque. Avec la complicité des guitaristes Serge Balsamo et Johary Rakotondramasy, il se prête au jeu du ciné-concert pour l’accompagnement du film muet Why Worry avec Arold Lloyd, très remarqué au Festival D’Anères en 2008.
Après le succès de la tournée « Peyi Blue », Carlton Rara nous offre son deuxième album, « Home ». On y retrouve Serge Balsamo, Johary Rakotondramasy et Rija Randrianovosoa déjà présents sur « Peyi Blue ». L’aventure se poursuit…

Carlton Rara est un musicien et compositeur franco-haïtien, né dans le bouillon artistique et culturel d'une salle de spectacle. Il choisira de se tourner vers la percussion et la voix pour se forger peu à peu un style inclassable, hérité de la musique traditionnelle haïtienne, de la culture musicale caribéenne et des blues américain et africain entre autres. Tant à travers ses compositions originales que dans les arrangements qu'il fait des thèmes de la tradition haïtienne. Carlton Rara, en créole et en anglais, nous offre une voix à nulle autre pareille.

Il jouit d’un parcours musical international déjà riche, lorsqu’il sort en 2009 son premier album « Peyi Blue », salué par la critique.
L’aventure musicale continue alors, avec une formation plus élargie, articulée par un triptyque, voix-percussions-guitare : une sorte « d’expression haïtienne du blues ».
Ses débuts sur la scène internationale, remontent à 2003. Il participe au festival Awesome Africa à Durban (Afrique du sud). Avec sa voix peu commune, il parvient à marier ses différentes inspirations musicales, qui vont du vaudou Haïtien avec l’utilisation de rythmes tels que le yanvalou, le nago, le petro ou encore le rara… Jusqu’au blues qui tient une place importante dans ses compositions.
A partir de 2005, il collabore avec le musicien guadeloupéen Serge Tamas, avec qui il tournera en duo quelques temps. En suivant l’exemple de la culture du marronnage haïtien (fuite qui transforme l’esclave en insurgé), qui reste indomptée depuis deux siècles, son œuvre musicale est mue par une recherche artistique permanente. Sa culture pluridisciplinaire, le rend très proche des univers de la littérature et du théâtre. Parallèlement à la musique donc, il crée des spectacles autour du texte et de la parole : La Spirale des Parois, consacrée aux œuvres de Guy Viarre et Franketienne, ou encore Paroles d’Haïti. On le retrouve également dans la pièce Les Dieux dans La Ville, mise en scène par Béno Kokou Sanvee, lors du festival des Rumeurs Urbaines.
Il collabore également avec les réalisateurs, Félix Vigné et Gilles Elie dit Cosaque. Avec la complicité des guitaristes Serge Balsamo et Johary Rakotondramasy, il se prête au jeu du ciné-concert pour l’accompagnement du film muet Why Worry avec Arold Lloyd, très remarqué au Festival D’Anères en 2008.
Après le succès de la tournée « Peyi Blue », Carlton Rara nous offre son deuxième album, « Home ». On y retrouve Serge Balsamo, Johary Rakotondramasy et Rija Randrianovosoa déjà présents sur « Peyi Blue ». L’aventure se poursuit…


Carlton Rara
Percussions, Voix
Serge Balsamo
Guitare
Johary Rakotondramasy
Guitare
Eric Duboscq
Basse
Claude Saturne
Percussions
Véronique Albice
Voix

Sam 27 Oct 2012 : Fred Deshayes
Fred Deshayes
Guitare, Voix
Arnaud Dolmen
Batterie, Ka
Ralph Lavital
Guitare
Claudine Pennont
Voix
Béatrice Poulot
Voix
Damien Nueva
Contrebasse

Fred Deshayes

Caraïbes

Leader du désormais célèbre groupe SOFT, véritable phénomène aux Antilles depuis maintenant une dizaine d'année, Fred DESHAYES est devenu un personnage emblématique de la scène culturelle caribéenne.

Guitariste, auteur, compositeur, interprète et maître de conférence à la faculté de Pointe A Pitre, il est riche de ses paradoxes. Il sait avec détermination fermer la porte aux intrus, faire taire les importuns, et tient plus que tout à son indépendance. Il se réfère très souvent à ses ascendants notamment son père, un avocat, qui lui acheta très tôt sa première guitare, et à l'Afrique qui ne le quitte pas non plus, elle fait partie intégrante du désespoir et de la mélancolie de sa musique. L'un de ses compositeurs préféré est le Camerounais Richard BONA.
« Policé sur la forme, brutal dans le son, dans le fond... », ainsi se voit Fred DESHAYES. « Sous des airs avenants, ce dernier biseaute les miroirs, agace les dents, débride les plaies... »
Toutes couleurs mêlées, le guadeloupéen n'épargne pas grand monde. Il déteste le lamento Antillais récurrent, qui justifie la passivité et le renoncement. Il rappelle que l'amour, le partage, l'authenticité et tout ce que l'on peut compter comme valeurs humaines, sont nécessaires pour avancer.

Pourtant, dans son album Fred DESHAYES a tenu à reprendre un texte de son père « La vi fofilé », écrit par ce dernier en 1967(année marquée par de violentes émeutes en Guadeloupe), qui pourrait être qualifié de pamphlet anticolonialiste virulent. Un hommage à celui qui demeure une référence pour lui, mais aussi une manière de montrer l'évolution des mentalités, qui correspond aujourd'hui à une vision plus modérée des choses. Déjà le titre « krim kont la Gwadloup » (extrait du premier album de SOFT) n'est pas seulement une chanson, mais un manifeste qui donne à SOFT un impact qui va très au-delà de la musique seule. Elle prend le contre-pied de l'attitude courante, qui était également celle de son père, et qui consiste à pointer la métropole quand tout va à vau l'eau.

L'engagement des chansons de Fred Deshayes ne trompe pas : ses textes sont empreints de constats et de revendications très forts, et sonnent comme un appel à la réflexion, à la méditation, à la conscientisation pour ceux qui prennent le temps de décrypter les paroles et acceptent de se remettre en question individuellement et collectivement : mot d'ordre se battre contre un système fondé sur l'injustice et l'apparence où la prime est donnée à la médiocrité.

Leader du désormais célèbre groupe SOFT, véritable phénomène aux Antilles depuis maintenant une dizaine d'année, Fred DESHAYES est devenu un personnage emblématique de la scène culturelle caribéenne.

Guitariste, auteur, compositeur, interprète et maître de conférence à la faculté de Pointe A Pitre, il est riche de ses paradoxes. Il sait avec détermination fermer la porte aux intrus, faire taire les importuns, et tient plus que tout à son indépendance. Il se réfère très souvent à ses ascendants notamment son père, un avocat, qui lui acheta très tôt sa première guitare, et à l'Afrique qui ne le quitte pas non plus, elle fait partie intégrante du désespoir et de la mélancolie de sa musique. L'un de ses compositeurs préféré est le Camerounais Richard BONA.
« Policé sur la forme, brutal dans le son, dans le fond... », ainsi se voit Fred DESHAYES. « Sous des airs avenants, ce dernier biseaute les miroirs, agace les dents, débride les plaies... »
Toutes couleurs mêlées, le guadeloupéen n'épargne pas grand monde. Il déteste le lamento Antillais récurrent, qui justifie la passivité et le renoncement. Il rappelle que l'amour, le partage, l'authenticité et tout ce que l'on peut compter comme valeurs humaines, sont nécessaires pour avancer.

Pourtant, dans son album Fred DESHAYES a tenu à reprendre un texte de son père « La vi fofilé », écrit par ce dernier en 1967(année marquée par de violentes émeutes en Guadeloupe), qui pourrait être qualifié de pamphlet anticolonialiste virulent. Un hommage à celui qui demeure une référence pour lui, mais aussi une manière de montrer l'évolution des mentalités, qui correspond aujourd'hui à une vision plus modérée des choses. Déjà le titre « krim kont la Gwadloup » (extrait du premier album de SOFT) n'est pas seulement une chanson, mais un manifeste qui donne à SOFT un impact qui va très au-delà de la musique seule. Elle prend le contre-pied de l'attitude courante, qui était également celle de son père, et qui consiste à pointer la métropole quand tout va à vau l'eau.

L'engagement des chansons de Fred Deshayes ne trompe pas : ses textes sont empreints de constats et de revendications très forts, et sonnent comme un appel à la réflexion, à la méditation, à la conscientisation pour ceux qui prennent le temps de décrypter les paroles et acceptent de se remettre en question individuellement et collectivement : mot d'ordre se battre contre un système fondé sur l'injustice et l'apparence où la prime est donnée à la médiocrité.


Fred Deshayes
Guitare, Voix
Arnaud Dolmen
Batterie, Ka
Ralph Lavital
Guitare
Claudine Pennont
Voix
Béatrice Poulot
Voix
Damien Nueva
Contrebasse


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