Lundi 31/10/2022
Batterie, Voix
Piano
Contrebasse
Guitare
Bandonéon
Danse, Voix
Danse
Saxophone soprano
Piano
Accordéon
Fiesta de « speaking tango », version Bal !
C'est la fête d'un slam, au swing ravageur, d'une poésie à la fois picaresque et tragique, nourrie de tango africain, de fox trot, de folklore et de candombé, comme dans ces années où des bals accueillaient dans un même espace un tressage de musiques tropicales « typiques », de jazz et de tangos.
L'opération iconoclaste sera menée par les chorégraphes Maria Belen Giachello & Sebastian Jimenez, des champions mondiaux du tango qui quittent un temps leur « maquina tanguera » (de Toulouse) pour venir réécrire de leurs corps ces poésies amères tel ce « desencuentro » de Catullo Castillo, version Minino Garay, c'est-à-dire d'un artiste turbulent et inquiet, qui dégoupille le tango pour mieux le déplacer.
Jazz ? blues ? tango ? slam ? ce beat halluciné est en tout cas un flux organique qui emporte les classifications et apporte son lot d'imaginaires métisses où d'immenses musiciens du jazz - comme Cedric Hanriot au piano, Emile parisien au sax soprano ou l'incroyable guitariste Manu Codja - nourrissent un tango nécessairement canaille, une réminiscence croisée de combats de taulards et de romances. Il n'est pas étonnant dans ce paysage que le bandonéon y soit tenu par celui que tous nomment « Tripa », un tatoué du véhément soufflet à bretelles, activiste du Syndicato Milonguero pur souche. Un militant issu d'une génération des grands orchestres - la Fernandez Fierro en tête- qui a envoyé balader le tango de Papa à l'aune du punk, d'une movida psychédélique ou du rock. Toute une génération aussi qui se revendique d'un tango à la Osvaldo Pugliese, pour le style et pour l'engagement.
Production : New Morning
C'est la fête d'un slam, au swing ravageur, d'une poésie à la fois picaresque et tragique, nourrie de tango africain, de fox trot, de folklore et de candombé, comme dans ces années où des bals accueillaient dans un même espace un tressage de musiques tropicales « typiques », de jazz et de tangos.
L'opération iconoclaste sera menée par les chorégraphes Maria Belen Giachello & Sebastian Jimenez, des champions mondiaux du tango qui quittent un temps leur « maquina tanguera » (de Toulouse) pour venir réécrire de leurs corps ces poésies amères tel ce « desencuentro » de Catullo Castillo, version Minino Garay, c'est-à-dire d'un artiste turbulent et inquiet, qui dégoupille le tango pour mieux le déplacer.
Jazz ? blues ? tango ? slam ? ce beat halluciné est en tout cas un flux organique qui emporte les classifications et apporte son lot d'imaginaires métisses où d'immenses musiciens du jazz - comme Cedric Hanriot au piano, Emile parisien au sax soprano ou l'incroyable guitariste Manu Codja - nourrissent un tango nécessairement canaille, une réminiscence croisée de combats de taulards et de romances. Il n'est pas étonnant dans ce paysage que le bandonéon y soit tenu par celui que tous nomment « Tripa », un tatoué du véhément soufflet à bretelles, activiste du Syndicato Milonguero pur souche. Un militant issu d'une génération des grands orchestres - la Fernandez Fierro en tête- qui a envoyé balader le tango de Papa à l'aune du punk, d'une movida psychédélique ou du rock. Toute une génération aussi qui se revendique d'un tango à la Osvaldo Pugliese, pour le style et pour l'engagement.
Batterie, Voix
Piano
Contrebasse
Guitare
Bandonéon
Danse, Voix
Danse
Saxophone soprano
Piano
Accordéon
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