Mardi 05/11/2019

Mar 05 Nov 2019 : Sona Jobarteh

Sona Jobarteh

Afrique

Sona Jobarteh est née dans l'une des cinq principales familles de griots, en Gambie. La Kora y est traditionnellement jouée par les hommes, jamais par les femmes. Sona est la femme qui a décidé de changer les règles.

Reconnue pour ses talents de musicienne, sa voix captivante, ses mélodies contagieuses et sa grâce sur scène, Sona s'est rapidement hissée sur la scène internationale, notamment au Brésil, en Inde, en Corée du Nord... Sona et sa musique ont la capacité unique de toucher des publics de tous horizons et de toutes cultures.

Sona Jobarteh, la kora en héritage L'instrumentiste et chanteuse d'origine anglo-gambienne est la seule à interpréter sur scène le répertoire traditionnel des griots d'Afrique de l'Ouest La kora, une harpe d'Afrique de l'Ouest à 21 cordes, est traditionnellement jouée par des griots masculins ou des musiciens héréditaires, mais jamais par des femmes. Sona Jobarteh a décidé de changer les règles. Elle joue en faisant preuve d'une musicalité élégante et complexe.

Sona est également une excellente chanteuse, menant un groupe expérimenté composé de quatre musiciens. Sona a rapidement atteint un succès international après la sortie de son premier album « Fasiya » (Héritage) acclamé par la critique en 2011. Son grand-père, Amadu Bansang Jobarteh, était un maître-griot et une icône majeure de l'histoire culturelle et musicale gambienne. Son cousin Toumani Diabaté est également connu dans le monde entier pour sa maîtrise de la kora. Initiée à cet instrument dès ses 4 ans par son frère aîné, Tunde Jegede, reconnu comme un maître de la kora et un virtuose du violoncelle, Sona a commencé son voyage musical très jeune.

Travailleuse et réservée, elle étudie au célèbre Royal Collège of Music de Kensington puis suit des cours à la Purcell School of Music où elle apprend à composer. Joueuse de piano, de violoncelle et de clavecin (elle maîtrise aussi la guitare sans avoir suivi de formation), Sona a pu travailler aux côtés d'artistes de renommée internationale tels que Oumou Sangaré, Toumani Diabaté, Kasse Mady Diabaté et le BBC Symphony Orchestra. Elle a conquis des auditoires partout dans le monde avec sa voix captivante et ses mélodies entraînantes qui transmettent des messages sur les valeurs qu'elle défend - l'identité culturelle, l'amour et le respect, tout en restant totalement fidèle à son héritage gambien. Elle est très active sur les questions sociales et représente la Gambie à l'Organisation Mondiale du Commerce. A Banjul, Sona a ouvert une école de musique, « L'école Amadu Bansang Jobarteh », permettant à une vingtaine d'enfants, âgés de 10 à 18 ans, à apprendre à jouer des instruments traditionnels (kora, balafon, ngoni,djembé) de la culture mandingue.

= Ils en parlent =
« Quand Sona pose ses mains sur les poignées de sa kora, son visage se ferme et son regard se fige. Au moment où ses pouces effleurent les cordes, il se produit autour d'elle comme une libération. Les premières notes vous emmènent, les suivantes vous bercent. Le temps, lui, reste suspendu... Aujourd'hui elle n'est pas la seule femme à jouer de la kora, mais elle est la seule à interpréter sur scène le répertoire traditionnel des griots. Mais le pouvoir de la kora ne se cantonne pas à celle qui en joue. Il installe le silence et crée dans l'air une forme d'apaisement. » (Pierre Lepidi, Le Monde)

Production : New Morning

Sona Jobarteh est née dans l'une des cinq principales familles de griots, en Gambie. La Kora y est traditionnellement jouée par les hommes, jamais par les femmes. Sona est la femme qui a décidé de changer les règles.

Reconnue pour ses talents de musicienne, sa voix captivante, ses mélodies contagieuses et sa grâce sur scène, Sona s'est rapidement hissée sur la scène internationale, notamment au Brésil, en Inde, en Corée du Nord... Sona et sa musique ont la capacité unique de toucher des publics de tous horizons et de toutes cultures.

Sona Jobarteh, la kora en héritage L'instrumentiste et chanteuse d'origine anglo-gambienne est la seule à interpréter sur scène le répertoire traditionnel des griots d'Afrique de l'Ouest La kora, une harpe d'Afrique de l'Ouest à 21 cordes, est traditionnellement jouée par des griots masculins ou des musiciens héréditaires, mais jamais par des femmes. Sona Jobarteh a décidé de changer les règles. Elle joue en faisant preuve d'une musicalité élégante et complexe.

Sona est également une excellente chanteuse, menant un groupe expérimenté composé de quatre musiciens. Sona a rapidement atteint un succès international après la sortie de son premier album « Fasiya » (Héritage) acclamé par la critique en 2011. Son grand-père, Amadu Bansang Jobarteh, était un maître-griot et une icône majeure de l'histoire culturelle et musicale gambienne. Son cousin Toumani Diabaté est également connu dans le monde entier pour sa maîtrise de la kora. Initiée à cet instrument dès ses 4 ans par son frère aîné, Tunde Jegede, reconnu comme un maître de la kora et un virtuose du violoncelle, Sona a commencé son voyage musical très jeune.

Travailleuse et réservée, elle étudie au célèbre Royal Collège of Music de Kensington puis suit des cours à la Purcell School of Music où elle apprend à composer. Joueuse de piano, de violoncelle et de clavecin (elle maîtrise aussi la guitare sans avoir suivi de formation), Sona a pu travailler aux côtés d'artistes de renommée internationale tels que Oumou Sangaré, Toumani Diabaté, Kasse Mady Diabaté et le BBC Symphony Orchestra. Elle a conquis des auditoires partout dans le monde avec sa voix captivante et ses mélodies entraînantes qui transmettent des messages sur les valeurs qu'elle défend - l'identité culturelle, l'amour et le respect, tout en restant totalement fidèle à son héritage gambien. Elle est très active sur les questions sociales et représente la Gambie à l'Organisation Mondiale du Commerce. A Banjul, Sona a ouvert une école de musique, « L'école Amadu Bansang Jobarteh », permettant à une vingtaine d'enfants, âgés de 10 à 18 ans, à apprendre à jouer des instruments traditionnels (kora, balafon, ngoni,djembé) de la culture mandingue.

= Ils en parlent =
« Quand Sona pose ses mains sur les poignées de sa kora, son visage se ferme et son regard se fige. Au moment où ses pouces effleurent les cordes, il se produit autour d'elle comme une libération. Les premières notes vous emmènent, les suivantes vous bercent. Le temps, lui, reste suspendu... Aujourd'hui elle n'est pas la seule femme à jouer de la kora, mais elle est la seule à interpréter sur scène le répertoire traditionnel des griots. Mais le pouvoir de la kora ne se cantonne pas à celle qui en joue. Il installe le silence et crée dans l'air une forme d'apaisement. » (Pierre Lepidi, Le Monde)




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