Vendredi 01/02/2008

Festival Accords Croises
Ven 01 Fév 2008 : Etsuko Chida
Etsuko Chida
Voix

Etsuko Chida

Chants Courtois du Japon
AsieJapon

Formée dès son plus jeune âge par trois virtuoses du koto à l'école Yamada, Etsuko Chida fait partie de cette nouvelle génération de musiciens traditionnels japonais qui parcourent le monde et se ressourcent régulièrement auprès des grands maîtres restés au pays. C'est après de longues années d'études qu'Etsuko Chida obtient le privilège de pouvoir porter un natori, un nom professionnel, celui de Toyochi Eka. À travers le récital de pièces anciennes présenté ce soir, elle nous entraîne dans cet univers multiple, un Japon traditionnel ancré dans le monde industriel, et nous prouve de manière émouvante que ces musiques ne sont pas figées et que les meilleurs artistes de la nouvelle génération savent lui apporter le cachet de leur propre personnalité. Une grande partie du charme de cette musique vient de la correspondance subtile qui s'établit entre la voix de la chanteuse et la partie instrumentale. Elle y excelle, sachant allier une technique éprouvée à une apparente simplicité. L'harmonie visuelle de ses gestes fait écho à celle de la musique. Mais la rigueur toujours présente est ici bien éloignée de toute rigidité : la simplicité et la rusticité conduisent à l'expression idéale de la beauté.

Formée dès son plus jeune âge par trois virtuoses du koto à l'école Yamada, Etsuko Chida fait partie de cette nouvelle génération de musiciens traditionnels japonais qui parcourent le monde et se ressourcent régulièrement auprès des grands maîtres restés au pays. C'est après de longues années d'études qu'Etsuko Chida obtient le privilège de pouvoir porter un natori, un nom professionnel, celui de Toyochi Eka. À travers le récital de pièces anciennes présenté ce soir, elle nous entraîne dans cet univers multiple, un Japon traditionnel ancré dans le monde industriel, et nous prouve de manière émouvante que ces musiques ne sont pas figées et que les meilleurs artistes de la nouvelle génération savent lui apporter le cachet de leur propre personnalité. Une grande partie du charme de cette musique vient de la correspondance subtile qui s'établit entre la voix de la chanteuse et la partie instrumentale. Elle y excelle, sachant allier une technique éprouvée à une apparente simplicité. L'harmonie visuelle de ses gestes fait écho à celle de la musique. Mais la rigueur toujours présente est ici bien éloignée de toute rigidité : la simplicité et la rusticité conduisent à l'expression idéale de la beauté.


Etsuko Chida
Voix

Ven 01 Fév 2008 : Liu Fang
Liu Fang
Guzheng, Pipa

Liu Fang

Le Son de la Soie
AsieChine

Artiste reconnue de la musique chinoise classique, Liu Fang a multiplié les rencontres, que ce soit avec des joueurs de oud, comme le Syrien Farhan Sabbagh ou l'Algérien Alla, avec la kora mandingue de Ballaké Sissoko ou la flûte bansuri d'Henri Tournier. Originaire d'une minorité du Yunnan, les Bai, elle est partie étudier la musique chinoise au conservatoire de Shanghai. Dans ses récitals, elle fait d'ailleurs souvent alterner mélodies des peuples minoritaires du Yunnan et musique classique des Han, le peuple majoritaire. La jeune artiste possède l'originalité de pratiquer deux des instruments majeurs de la musique chinoise avec une grande virtuosité. Débutant dès l'âge de six ans l'apprentissage du luth pipa, elle est aussi à l'aise dans les deux répertoires : le militaire, plus extérieur, qui fait appel à un déploiement de technique instrumentale ou le civil, plus serein et méditatif. Elle excelle
tout autant dans l'art du guzheng, la cithare dont les chevalets mobiles sont tendus de cordes de soie. Dans l'un et l'autre cas, elle sait toujours utiliser une technique affirmée au service d'une musique sensible et habitée, loin de toute virtuosité gratuite.

Artiste reconnue de la musique chinoise classique, Liu Fang a multiplié les rencontres, que ce soit avec des joueurs de oud, comme le Syrien Farhan Sabbagh ou l'Algérien Alla, avec la kora mandingue de Ballaké Sissoko ou la flûte bansuri d'Henri Tournier. Originaire d'une minorité du Yunnan, les Bai, elle est partie étudier la musique chinoise au conservatoire de Shanghai. Dans ses récitals, elle fait d'ailleurs souvent alterner mélodies des peuples minoritaires du Yunnan et musique classique des Han, le peuple majoritaire. La jeune artiste possède l'originalité de pratiquer deux des instruments majeurs de la musique chinoise avec une grande virtuosité. Débutant dès l'âge de six ans l'apprentissage du luth pipa, elle est aussi à l'aise dans les deux répertoires : le militaire, plus extérieur, qui fait appel à un déploiement de technique instrumentale ou le civil, plus serein et méditatif. Elle excelle
tout autant dans l'art du guzheng, la cithare dont les chevalets mobiles sont tendus de cordes de soie. Dans l'un et l'autre cas, elle sait toujours utiliser une technique affirmée au service d'une musique sensible et habitée, loin de toute virtuosité gratuite.


Liu Fang
Guzheng, Pipa