Le quartet de Pierrick Pédron célèbrera la sortie de son disque « FIFTY-FIFTY, The New-York Sessions », unanimement salué par la presse.

Ce n'est pas rien d'avoir cinquante ans. Surtout quand on s'appelle Pierrick Pédron.
Quel chemin parcouru depuis 2001 quand, secondé par les exceptionnels Baptiste Trotignon, Vincent Artaud et Franck Agulhon, il sortait « Cherokee », son premier album en leader... Depuis, on l'a vu sillonner la planète, sur scène ou en studio, avec Mulgrew Miller, Phil Woods, Roy Hargrove ou Ambrose Akinmusire, on l'a entendu passer avec une aisance déconcertante du jazz le plus traditionnel aux expérimentations électriques les plus ébouriffées, on l'a senti se nourrir aussi bien de l'héritage de Cannonball Adderley que de celui d'Ornette Coleman ou de Maceo Parker, bref on a vu exploser son talent sous toutes ses facettes.

Son nouvel album, « FIFTY-FIFTY, The New-York Sessions », première partie d'un dyptique, purement acoustique, extrêmement libre, encapsule son amour pour la ville de New York et son infatigable exploration de ce que le jazz tient toujours à dire.

Cet album a beau n'être que la moitié d'un double, il est déjà, sans conteste, un grand disque de Jazz.

= Ils en parlent =
Quel groupe ! Florent Nisse et Élie Martin-Charrière sont en implication maximale. Tout au long du concert le saxophoniste et le pianiste vont prendre tous les risques, et tout le monde sera au rendez-vous rythmique, là où le temps déchiré se répare provisoirement, avant un nouvel essor de folie collective. Sur tempo lent, les volutes du sax rappellent les aventures du passé, fixées par les grands précurseurs autour de Body and Soul ou de Lover Man. Pierrick Pédron a signé tout ce répertoire(...) Ce moment de musique fut d'une intensité rare. (Xavier Prevost - Jazz Magazine)

Pédron est un de ceux, rarissimes, qui savent d'instinct détecter ces ascenseurs célestes, les capter (intuition, perfection, maîtrise instrumentale) et jouer grand angle à fond. (...) Impeccablement produit (Daniel Yvinec), enregistré avec coeur (James Farber), séance à l'ancienne : deux jours de studio, deux micros, deux prises max, on prend la première, neuf titres brefs. L'esprit du jazz à l'état chimiquement pur... (Francis Marmande, Le Monde)

Dans le détail, cela doit être d'une terrible complexité, cette rythmique conçue comme une machine à engrenages, dynamitages, bourdons et explosions, affolant essaim de formes variées. Mais à l'écoute, le plaisir domine, dopé par les solos de Pédron, véloces, fluides, râpeux, suaves ou acides. (Télérama)

"Bref, cet album nous raconte la belle histoire d'un altiste quinquagénaire qui atteint la plénitude de son art, entouré par une équipe qui joue à un niveau d'excellence rarement atteint. « Fifty-Fifty », certes, mais 100% réussi. (Jazz Magazine)