Jeudi 31/01/2008

Festival Accords Croises
Jeu 31 Jan 2008 : Marie-Christine Barrault et les Chemirani
Marie-christine Barrault
Voix
Djamchid Chemirani
Voix, Zarb
Keyvan Chemirani
Zarb
Eshagh Chegini
Ney

Marie-Christine Barrault et les Chemirani

L'Ivresse de l'Âme
Poésie

La poésie persane a une longue histoire, souvent liée à la célébration du vin. Roudaki, poète du Xe siècle, écrivait déjà : « C'est le vin qui met au jour la valeur des hommes et qui distingue des serfs ceux qui sont nés libres. » L'image de la taverne et du vin sera par la suite maintes fois reprise dans la poésie mystique iranienne, notamment celle de Rûmi, le fondateur du soufisme, ou celle de Hafeiz : « ... les anges qui frappaient à la porte du cabaret, Qui pétrissaient l'argile d'Adam pour en façonner des coupes. » Familière des collaborations avec la famille Chemirani, Marie-Christine Barrault célèbrera de sa voix sensible, pour cette première soirée, Saadi, considéré comme l'un des tout premiers maîtres de la poésie persane. Les percussions iraniennes nous permettront de mieux entrer dans le rythme intérieur des poèmes, portés par Djamchid en langue persane. La flûte de
roseau, le ney joué par Eshag Chegini, scellera cette union entre « l'ivresse du vin, l'ivresse du corps, l'ivresse de l'âme ».

La poésie persane a une longue histoire, souvent liée à la célébration du vin. Roudaki, poète du Xe siècle, écrivait déjà : « C'est le vin qui met au jour la valeur des hommes et qui distingue des serfs ceux qui sont nés libres. » L'image de la taverne et du vin sera par la suite maintes fois reprise dans la poésie mystique iranienne, notamment celle de Rûmi, le fondateur du soufisme, ou celle de Hafeiz : « ... les anges qui frappaient à la porte du cabaret, Qui pétrissaient l'argile d'Adam pour en façonner des coupes. » Familière des collaborations avec la famille Chemirani, Marie-Christine Barrault célèbrera de sa voix sensible, pour cette première soirée, Saadi, considéré comme l'un des tout premiers maîtres de la poésie persane. Les percussions iraniennes nous permettront de mieux entrer dans le rythme intérieur des poèmes, portés par Djamchid en langue persane. La flûte de
roseau, le ney joué par Eshag Chegini, scellera cette union entre « l'ivresse du vin, l'ivresse du corps, l'ivresse de l'âme ».


Marie-christine Barrault
Voix
Djamchid Chemirani
Voix, Zarb
Keyvan Chemirani
Zarb
Eshagh Chegini
Ney

Jeu 31 Jan 2008 : Ali Reza Ghorbani
Ali Reza Ghorbani
Voix
Eshagh Chegini
Ney
Saman Samimi
Kamantcha
Hamid Reza Khabbazi
Târ
Rashid Kakavand
Percussions

Ali Reza Ghorbani

Hommage à Rûmi

Mowlânâ Jalâloddin Rûmi est l'un des plus grands poètes du monde iranien. Il a été à l'origine du samâ', le concert spirituel, toujours pratiqué dans les cercles soufis d'une grande partie du monde musulman. Alireza Ghorbani et ses musiciens nous font entrer dans cet univers sur lequel le temps ne
semble guère avoir de prise, les poèmes du maître étant célébrés depuis plusieurs siècles. Chanteur le plus impressionnant de la nouvelle génération, souvent comparé à Mohammad Reza Shadjarian, le grand maître du chant persan classique, Alireza s'est initié à la musique savante persane en écoutant Banan, illustre chanteur décédé en 1986. Il parvient à alterner,
avec brio et force, les passages mélancoliques empreints de paix et les puissantes envolées lyriques. La flûte ney sera bien entendu à l'honneur dans le petit ensemble instrumental qui le soutient. La musique savante persane, si elle met en valeur la voix du chanteur soliste, est également un lieu d'échange où dialoguent de manière aussi savante que libre tous les membres de l'ensemble.

Mowlânâ Jalâloddin Rûmi est l'un des plus grands poètes du monde iranien. Il a été à l'origine du samâ', le concert spirituel, toujours pratiqué dans les cercles soufis d'une grande partie du monde musulman. Alireza Ghorbani et ses musiciens nous font entrer dans cet univers sur lequel le temps ne
semble guère avoir de prise, les poèmes du maître étant célébrés depuis plusieurs siècles. Chanteur le plus impressionnant de la nouvelle génération, souvent comparé à Mohammad Reza Shadjarian, le grand maître du chant persan classique, Alireza s'est initié à la musique savante persane en écoutant Banan, illustre chanteur décédé en 1986. Il parvient à alterner,
avec brio et force, les passages mélancoliques empreints de paix et les puissantes envolées lyriques. La flûte ney sera bien entendu à l'honneur dans le petit ensemble instrumental qui le soutient. La musique savante persane, si elle met en valeur la voix du chanteur soliste, est également un lieu d'échange où dialoguent de manière aussi savante que libre tous les membres de l'ensemble.


Ali Reza Ghorbani
Voix
Eshagh Chegini
Ney
Saman Samimi
Kamantcha
Hamid Reza Khabbazi
Târ
Rashid Kakavand
Percussions