Mercredi 23/05/2012

Mer 23 Mai 2012 : Toufic Farroukh
Toufic Farroukh
Saxophone
Leandro Aconcha
Piano
Nicolas Giraud
Trompette
Daniel Zimmermann
Trombone
Didier Havet
Sousaphone, Tuba
Luc Isenmann
Batterie

Toufic Farroukh

Concert de lancement de l'album "Cinéma Beyrouth" (ehja / harmonia mundi)
Jazz

Cinéma Beyrouth, le cinquième album du saxophoniste et compositeur franco-libanais Toufic Farroukh, est une véritable conversation intime entre un homme et sa ville natale, magnifiée par le recours à une instrumentation subtilement pensée et pesée : quatuor à cuivres (saxophones soprano ou ténor, trompette, trombone, soubassophone ou tuba), piano et batterie. Dans le regard de Toufic Farroukh, Beyrouth apparaît ainsi sous les traits d'une "énigme tragique". Elle campe aussi une sorte de diva à la fois généreuse et exigeante, prête à accueillir ses anciens enfants pour mieux les vampiriser, les rudoyer, voire les rejeter. "C'est une ville qui peut tout te prendre et ne rien te donner. Le titre de l'album, il faut l'entendre comme dans l'expression "faire son cinéma". Ce disque raconte aussi Beyrouth et ses caprices, sa confusion, cette ville où l'on trouve tout, le chaos, la religion, la guerre, les affaires. Ce Beyrouth qu'à l'âge de 10 ans je rêvais comme un lieu magnifique et magique n'est plus. Ce que je dis-là ne relève pas de la nostalgie, mais simplement de la mémoire."

Après les effectifs pléthoriques, les fusions audacieuses et les constructions contournées de ses deux précédents albums, Drab Zeen et Tootya, Toufic Farroukh a trouvé là la formule magique qui lui permet de distiller son art : il accède à l'essence même de ce langage musical merveilleusement impur qui est le sien, dans lequel s'associent les effluves du jazz, de la musique arabe, de l'harmonie classique ou de la musique contemporaine.

En cela, ce disque, est aussi une manière élégante d'en finir avec cette appellation galvaudée de "jazz oriental" qui a trop souvent collé à la peau de son auteur. Au-delà des genres et des catégories, Cinéma Beyrouth atteint ici une vérité nue et secrète qui est autant celle de son auteur que de son sujet. La vérité nue et secrète d'une ville et d'une vie enfin réunies et entremêlées.

Cinéma Beyrouth, le cinquième album du saxophoniste et compositeur franco-libanais Toufic Farroukh, est une véritable conversation intime entre un homme et sa ville natale, magnifiée par le recours à une instrumentation subtilement pensée et pesée : quatuor à cuivres (saxophones soprano ou ténor, trompette, trombone, soubassophone ou tuba), piano et batterie. Dans le regard de Toufic Farroukh, Beyrouth apparaît ainsi sous les traits d'une "énigme tragique". Elle campe aussi une sorte de diva à la fois généreuse et exigeante, prête à accueillir ses anciens enfants pour mieux les vampiriser, les rudoyer, voire les rejeter. "C'est une ville qui peut tout te prendre et ne rien te donner. Le titre de l'album, il faut l'entendre comme dans l'expression "faire son cinéma". Ce disque raconte aussi Beyrouth et ses caprices, sa confusion, cette ville où l'on trouve tout, le chaos, la religion, la guerre, les affaires. Ce Beyrouth qu'à l'âge de 10 ans je rêvais comme un lieu magnifique et magique n'est plus. Ce que je dis-là ne relève pas de la nostalgie, mais simplement de la mémoire."

Après les effectifs pléthoriques, les fusions audacieuses et les constructions contournées de ses deux précédents albums, Drab Zeen et Tootya, Toufic Farroukh a trouvé là la formule magique qui lui permet de distiller son art : il accède à l'essence même de ce langage musical merveilleusement impur qui est le sien, dans lequel s'associent les effluves du jazz, de la musique arabe, de l'harmonie classique ou de la musique contemporaine.

En cela, ce disque, est aussi une manière élégante d'en finir avec cette appellation galvaudée de "jazz oriental" qui a trop souvent collé à la peau de son auteur. Au-delà des genres et des catégories, Cinéma Beyrouth atteint ici une vérité nue et secrète qui est autant celle de son auteur que de son sujet. La vérité nue et secrète d'une ville et d'une vie enfin réunies et entremêlées.


Toufic Farroukh
Saxophone
Leandro Aconcha
Piano
Nicolas Giraud
Trompette
Daniel Zimmermann
Trombone
Didier Havet
Sousaphone, Tuba
Luc Isenmann
Batterie


VOUS DEVRIEZ AIMER


Dim 21 Avril
Larry Goldings / Peter Bernstein / Bill Stewart

Mar 30 Avril
Theo Croker

Mer 01 Mai
Daoud

Jeu 02 Mai
Ledisi