Jeudi 25/04/2019

Jeu 25 Avr 2019 : João Bosco
João Bosco
Guitare, Voix
Ricardo Siveira
Guitare
Guto Wirtti
Basse
Kiko Freitas
Batterie

João Bosco

Amérique latineBrésilJazz

Guitariste funambule aux arrangements d'orfèvre, chanteur gouailleur au verbe affûté, le génie créatif le plus discret de la MPB (musique populaire brésilienne) nous enchante encore, après quarante-cinq ans de carrière, avec ses balades poétiques et ses sonorités-bijoux, qui oscillent entre samba languide et scat afro-tribal, fable sociale bigarrée et abstraction contestatrice. (Anne Berthod, Télérama)

IL EST le plus discret des grands de la samba, même si l'une de ses chansons est devenue l'hymne d'Amnesty International. Joao Bosco a le même tropisme que ses contemporains cariocas apparus dans les années soixante : samba et bossa-nova irrésistiblement aimantées par le jazz et la pop. Tom Jobim, le père de cette révolution musicale brésilienne, encouragea ses débuts. Joao Bosco, chanteur et guitariste, est resté fidèle à une samba acoustique depuis une quarantaine d'années, et à un sens de l'improvisation inégalé....

= Ils en parlent =
Originaire de l'État du Minas Gerais, de père libanais, issu d'une famille de musiciens, João Bosco, qui a fêté ses 72 ans le 13 juillet, est l'un des grands song-writers de la scène brésilienne des 45 dernières années. Il a débuté la guitare à l'âge de 12 ans, puis suivi des études d'ingénieur avant d'être rattrapé par la musique, bercé par le jazz, la bossa nova, le tropicalisme... S'il a su fusionner toutes ces influences, il s'imposera aussi comme un sambiste virtuose et exubérant. À la fin des années 60, à Ouro Preto, João Bosco rencontre le poète et diplomate Vinícius de Moraes, partenaire et parolier historique d'Antônio Carlos Jobim. Ils écriront quelques chansons parmi lesquelles « Samba de Pouso ».

En 1970, João Bosco fait une rencontre artistique décisive avec l'écrivain, musicien et parolier carioca Aldir Blanc, qui s'illustrera également aux côtés du grand compositeur et guitariste Guinga. Ensemble, Bosco et Blanc cosigneront plus d'une centaine de chansons dont de futurs classiques de la MPB. Les textes poétiques, ironiques et percutants de Blanc, ciselés de manière à contourner la censure de la dictature militaire, font merveille. De grands artistes brésiliens, en tête desquels la chanteuse Elis Regina, que Bosco rencontre en 1972, puis, plus tard, Simone, reprennent les chansons du tandem. « O bêbado e a equilibrista » figure parmi les plus grands succès de João Bosco et Aldir Blanc. Elis Regina a largement contribué à faire décoller la carrière du chanteur en reprenant la chanson « Dois pra lá, dois pra cá » et deux autres titres du tandem Bosco/Blanc dans un album sorti en 1974, puis dans d'autres disques. Parmi les chansons les plus marquantes du partenariat avec Aldir Blanc, on citera aussi « Rancho da Goiabada » (1976). (Annie Yébékian, Culture Box)

Ces ballades sont de petits chefs-d'oeuvre de poésie, violemment opposés, mais en filigrane, au pouvoir militaire mis en place en 1964. Visions abstraites et intuitives, saynètes de la vie quotidienne brésilienne, personnages fous et bigarrés, maladies d'amour délicieusement promenées, elles ont fait les délices des amateurs de mots cinglants, d'ironie fine, d'arrangements sophistiqués, tout en rebonds et en cassures, accélérées ou ralenties par le jeu de guitare malin de Joao Bosco. Défenseur de la samba des quartiers populaires, Aldir Blanc « travaillait avec les mots comme un percussionniste. Moi, j'aimais les sonorités », explique le compositeur. (V.Mortaigne, Le Monde)

...le chanteur guitariste a passé en revue quatre décennies de succès, qui lui ont donné une place à part dans le panthéon (vivant) de la musique brésilienne... (F.X. Gomez, Libération)

Production : New Morning

Guitariste funambule aux arrangements d'orfèvre, chanteur gouailleur au verbe affûté, le génie créatif le plus discret de la MPB (musique populaire brésilienne) nous enchante encore, après quarante-cinq ans de carrière, avec ses balades poétiques et ses sonorités-bijoux, qui oscillent entre samba languide et scat afro-tribal, fable sociale bigarrée et abstraction contestatrice. (Anne Berthod, Télérama)

IL EST le plus discret des grands de la samba, même si l'une de ses chansons est devenue l'hymne d'Amnesty International. Joao Bosco a le même tropisme que ses contemporains cariocas apparus dans les années soixante : samba et bossa-nova irrésistiblement aimantées par le jazz et la pop. Tom Jobim, le père de cette révolution musicale brésilienne, encouragea ses débuts. Joao Bosco, chanteur et guitariste, est resté fidèle à une samba acoustique depuis une quarantaine d'années, et à un sens de l'improvisation inégalé....

= Ils en parlent =
Originaire de l'État du Minas Gerais, de père libanais, issu d'une famille de musiciens, João Bosco, qui a fêté ses 72 ans le 13 juillet, est l'un des grands song-writers de la scène brésilienne des 45 dernières années. Il a débuté la guitare à l'âge de 12 ans, puis suivi des études d'ingénieur avant d'être rattrapé par la musique, bercé par le jazz, la bossa nova, le tropicalisme... S'il a su fusionner toutes ces influences, il s'imposera aussi comme un sambiste virtuose et exubérant. À la fin des années 60, à Ouro Preto, João Bosco rencontre le poète et diplomate Vinícius de Moraes, partenaire et parolier historique d'Antônio Carlos Jobim. Ils écriront quelques chansons parmi lesquelles « Samba de Pouso ».

En 1970, João Bosco fait une rencontre artistique décisive avec l'écrivain, musicien et parolier carioca Aldir Blanc, qui s'illustrera également aux côtés du grand compositeur et guitariste Guinga. Ensemble, Bosco et Blanc cosigneront plus d'une centaine de chansons dont de futurs classiques de la MPB. Les textes poétiques, ironiques et percutants de Blanc, ciselés de manière à contourner la censure de la dictature militaire, font merveille. De grands artistes brésiliens, en tête desquels la chanteuse Elis Regina, que Bosco rencontre en 1972, puis, plus tard, Simone, reprennent les chansons du tandem. « O bêbado e a equilibrista » figure parmi les plus grands succès de João Bosco et Aldir Blanc. Elis Regina a largement contribué à faire décoller la carrière du chanteur en reprenant la chanson « Dois pra lá, dois pra cá » et deux autres titres du tandem Bosco/Blanc dans un album sorti en 1974, puis dans d'autres disques. Parmi les chansons les plus marquantes du partenariat avec Aldir Blanc, on citera aussi « Rancho da Goiabada » (1976). (Annie Yébékian, Culture Box)

Ces ballades sont de petits chefs-d'oeuvre de poésie, violemment opposés, mais en filigrane, au pouvoir militaire mis en place en 1964. Visions abstraites et intuitives, saynètes de la vie quotidienne brésilienne, personnages fous et bigarrés, maladies d'amour délicieusement promenées, elles ont fait les délices des amateurs de mots cinglants, d'ironie fine, d'arrangements sophistiqués, tout en rebonds et en cassures, accélérées ou ralenties par le jeu de guitare malin de Joao Bosco. Défenseur de la samba des quartiers populaires, Aldir Blanc « travaillait avec les mots comme un percussionniste. Moi, j'aimais les sonorités », explique le compositeur. (V.Mortaigne, Le Monde)

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