Vendredi 21/07/2017

Festival « All Stars »
Ven 21 Juil 2017 : Cyrille Aimée
Cyrille Aimée
Voix
Jeremy Bruyere
Contrebasse
Michael Valeanu
Guitare
Adrien Moignard
Guitare
Yoann Serra
Batterie

Cyrille Aimée

Le swing effervescent de Cyrille Aimée, révélation du jazz vocal
Jazz

Du rire aux larmes, Cyrille Aimée, l'espiègle du jazz vocal, fait pétiller les histoires d'amour.

= Ils en parlent =
Cyrille Aimée nous enchante, d'une ballade introspective à un scat décoiffant, d'une fragrance de bossa nova à un charmant balancement de boléro. Son chant, profond et mutin, pétille comme des bulles de champagne. Jusqu'à nous enivrer de son swing effervescent. (Fara C., L'Humanité)

Cyrille Aimée, née à Saint-Domingue et formée aux Etats-Unis, est devenue une chanteuse vedette du gipsy jazz, avec une voix aux plaisantes couleurs, que le Washington Post décrit ainsi : « Le goût de chêne d'un bon whisky, avec une nuance de fumée. » Son dernier disque, « Let's Get Lost », reprend des standards et présente certaines de ses compositions, Adrien Moignard prenant les solos de guitare. Les autres musiciens : Michael Valeanu (guitare), Shawn Conley (contrebasse), Dani Danor (batterie). (M. Contat, Télérama)

Le chant de la Française oscille entre la formule magique qui transforme Cendrillon en princesse, et les charmes sensuels du jazz. Cyrille Aimée, la gamine de Samois-sur-Seine qui sautait le mur de la maison familiale pour rejoindre son petit copain, s'est émancipée des feux du campement manouche. A 31 ans, désormais habitant Brooklyn (titulaire de la carte verte)... Reconnue aux USA, la vedette fraie aujourd'hui avec ses copains musiciens dans les veines de la Grosse Pomme, hante les clubs. Lauréate du prix Sarah Vaughan et de l'Apollo Amateur Night, on la retrouve en finale de la Thelonious Monk Competition. De la Montreux Jazz Festival Competition, elle revient avec le 1er Prix. Qui devinerait derrière le visage poupin, la chevelure frisée en explosion d'étudiante, le regard bleu cascade, le visage éclatant de santé, le sourire épanoui, une swingueuse piquante? Car telle est bien la vibration qu'inspire le huitième album de la vocaliste (le deuxième sur le label Mack Avenue). Les années bop nous ont appris ce que balancer implique, et cela ne serait pas renier l'époque bénie que d'applaudir le scat phénoménal sur Laverne Walk, composé par l'immense contrebassiste Oscar Pettiford. Pour Cyrille, rien de plus naturel : « A l'American School de Paris, la prof nous faisait exécuter les partitions dans notre tonalité. Il n'y avait que des instrumentistes dans ma classe. J'ai suivi le mouvement. J'éprouve un respect infini pour eux. J'ai appris à penser à leur manière. A chanter comme eux. Ils me le rendent bien.»
Pour improviser avec une telle ferveur, faut-il aimer la liberté et le courage! Faut-il une attirance du voyage! Faut-il un art rompu du langage! L'album intitulé Let's Get Lost bat comme un coeur entre la République dominicaine natale de sa mère (Estrellitas Y Duende), et le premier amour manouche (Samois à Moi, qu'elle compose). L'artiste sertit les bijoux. On déguste un mambo en porcelaine, diamant grenat signé Georges Moustaki (T'es Beau tu Sais); puis un incontournable de l'art vocal, enluminé par les guitares (There's a Lull in my Life); deux perles du livre sacré des standards (Let's Get Lost et That Old Feeling); enfin l'oeuvre de Stephen Sondheim, la légende de Broadway (Live Alone and Like it), lequel a insisté pour que Cyrille interprète ce morceau lors d'une rétrospective au New York City Center. A l'école du Real Book des classiques afro-américains, Cyrille s'est mariée avec les paroles des chansons. Celles-ci ne la quittent plus. Chaque phrase lui traverse l'âme. Pour rester au chaud, l'interprète retient les titres dont les mots approchent le soleil («je craque pour les paroles bienveillantes»). Raison supplémentaire de se lancer dans la composition. Sujet favori : l'amour (Nine More Minutes - Each Day, superbe duo avec Matt Simons - Lazy Afternoon). Le personnage émet des voeux simples. Elle aimerait que le monde soit meilleur. Les attentats de novembre 2015 l'ont anéantie. On la comprend. Toutes ces vies ôtées. Elle qui ne pense qu'à donner. Bien étourdi qui ignorerait les cadeaux. (Bruno Pfeiffer, Libération)

Production : New Morning

Du rire aux larmes, Cyrille Aimée, l'espiègle du jazz vocal, fait pétiller les histoires d'amour.

= Ils en parlent =
Cyrille Aimée nous enchante, d'une ballade introspective à un scat décoiffant, d'une fragrance de bossa nova à un charmant balancement de boléro. Son chant, profond et mutin, pétille comme des bulles de champagne. Jusqu'à nous enivrer de son swing effervescent. (Fara C., L'Humanité)

Cyrille Aimée, née à Saint-Domingue et formée aux Etats-Unis, est devenue une chanteuse vedette du gipsy jazz, avec une voix aux plaisantes couleurs, que le Washington Post décrit ainsi : « Le goût de chêne d'un bon whisky, avec une nuance de fumée. » Son dernier disque, « Let's Get Lost », reprend des standards et présente certaines de ses compositions, Adrien Moignard prenant les solos de guitare. Les autres musiciens : Michael Valeanu (guitare), Shawn Conley (contrebasse), Dani Danor (batterie). (M. Contat, Télérama)

Le chant de la Française oscille entre la formule magique qui transforme Cendrillon en princesse, et les charmes sensuels du jazz. Cyrille Aimée, la gamine de Samois-sur-Seine qui sautait le mur de la maison familiale pour rejoindre son petit copain, s'est émancipée des feux du campement manouche. A 31 ans, désormais habitant Brooklyn (titulaire de la carte verte)... Reconnue aux USA, la vedette fraie aujourd'hui avec ses copains musiciens dans les veines de la Grosse Pomme, hante les clubs. Lauréate du prix Sarah Vaughan et de l'Apollo Amateur Night, on la retrouve en finale de la Thelonious Monk Competition. De la Montreux Jazz Festival Competition, elle revient avec le 1er Prix. Qui devinerait derrière le visage poupin, la chevelure frisée en explosion d'étudiante, le regard bleu cascade, le visage éclatant de santé, le sourire épanoui, une swingueuse piquante? Car telle est bien la vibration qu'inspire le huitième album de la vocaliste (le deuxième sur le label Mack Avenue). Les années bop nous ont appris ce que balancer implique, et cela ne serait pas renier l'époque bénie que d'applaudir le scat phénoménal sur Laverne Walk, composé par l'immense contrebassiste Oscar Pettiford. Pour Cyrille, rien de plus naturel : « A l'American School de Paris, la prof nous faisait exécuter les partitions dans notre tonalité. Il n'y avait que des instrumentistes dans ma classe. J'ai suivi le mouvement. J'éprouve un respect infini pour eux. J'ai appris à penser à leur manière. A chanter comme eux. Ils me le rendent bien.»
Pour improviser avec une telle ferveur, faut-il aimer la liberté et le courage! Faut-il une attirance du voyage! Faut-il un art rompu du langage! L'album intitulé Let's Get Lost bat comme un coeur entre la République dominicaine natale de sa mère (Estrellitas Y Duende), et le premier amour manouche (Samois à Moi, qu'elle compose). L'artiste sertit les bijoux. On déguste un mambo en porcelaine, diamant grenat signé Georges Moustaki (T'es Beau tu Sais); puis un incontournable de l'art vocal, enluminé par les guitares (There's a Lull in my Life); deux perles du livre sacré des standards (Let's Get Lost et That Old Feeling); enfin l'oeuvre de Stephen Sondheim, la légende de Broadway (Live Alone and Like it), lequel a insisté pour que Cyrille interprète ce morceau lors d'une rétrospective au New York City Center. A l'école du Real Book des classiques afro-américains, Cyrille s'est mariée avec les paroles des chansons. Celles-ci ne la quittent plus. Chaque phrase lui traverse l'âme. Pour rester au chaud, l'interprète retient les titres dont les mots approchent le soleil («je craque pour les paroles bienveillantes»). Raison supplémentaire de se lancer dans la composition. Sujet favori : l'amour (Nine More Minutes - Each Day, superbe duo avec Matt Simons - Lazy Afternoon). Le personnage émet des voeux simples. Elle aimerait que le monde soit meilleur. Les attentats de novembre 2015 l'ont anéantie. On la comprend. Toutes ces vies ôtées. Elle qui ne pense qu'à donner. Bien étourdi qui ignorerait les cadeaux. (Bruno Pfeiffer, Libération)


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